Allez après quelques impressions sur notre découverte de la capitale après un long voyage en avion, nous prenons la route pour la première étape de notre itinéraire de 3 semaines a travers la Grand Ile.
On est heureux Nationale 7
C’est un chiffre mythique. La RN7 existe en France mais aussi en Belgique, au Luxembourg, au Maroc et en Afrique du Sud
Mais celle de Madagascar est la route du Sud, axe routier le plus fréquenté des touristes, qui déroule son long ruban des rizières environnant la capitale de Madagascar jusqu’à la barrière corallienne de Tuléar sur le Tropique du Capricorne, après avoir traversé 3 provinces et laissé le plaisir de s’offrir tout un choix d’intéressantes escapades dans l’arrière pays des localités riveraines.
Comme les autres nationales (RN2 vers Tamatave et RN4 vers Majunga), elle part de la Gare, bâtiment construit début 1900 qui domine l’Avenue de l’Indépendance. Elle traverse à AMBATOLAMPY (km 68), ANTSIRABE (km 169), un pont au km 233 (LE PONT DE FATIHITA, l’ancien dynamité en mars 2002 et le nouveau inauguré en juillet 2005), AMBOSITRA (km 259), AMBOHIMAHASOA (km 354, qui permet de bifurquer vers le parc de Ranomafana), FIANARANTSOA (km 410) et AMBALAVAO (km 466).
Nous nous arrêterons la mais la RN 7 continue par RANOHIRA ET L’ISALO (km 207), ILAKAKA (km 734) et (km 950)
La RN7, de Tananarive à Fianarantsoa, sillonne les Hauts Plateaux à plus de 1000 m d’altitude en moyenne. Parfois surnommés Hautes Terres par des géographes qui considèrent qu’avec des hauteurs à 2600 m, on ne parle pas d’ordinaire de « plateaux ». Considérés comme le grenier à riz de l’ile, ils sont le domaine des Merinas et des Betsileos.
Vers Antsirabe
La sortie de Tana vers Antsirabe est laborieuse. Des zébus tirent des carrioles hautes en couleur au milieu des camions et d’un flot d’automobiles en plus ou moins bon état.
La fréquence des pannes des véhicules notamment coté freins entraîne souvent des accidents pour les piétons et même mortels souvent.
Les faubourgs semblent ne jamais vouloir s’arrêter. Et enfin commence une belle route asphaltée : la RN7
Avant de démarrer nous avons rempli un papier sur lequel nous avons marqué les noms et prénoms de tous les occupants du véhicule. C’est ainsi que nous découvrons que le second prénom de Bodo est Fleurette ! Et nous passons dès la sortie de Tana notre premier contrôle de police.
Dans les rizières
Les rizières sculptent le paysage des hauts plateaux
et modèlent la vie des habitants.
Les gens arrachent les mauvaises herbes et ôtent les riz abîmés qui seront destinés à la nourriture de porcs.
Il se fait une récolte de riz par an et les plants sont achetés.
On est à l’époque des récoltes.
Je vais faire un post séparé pour le battage que j’ai eu l’occasion d’observer de près mais voici déjà un aperçu
Sur le bord de la route
Il se vend toutes sortes de produits sur le bord de la route tels que des matériaux de construction : ciment, sable, pierres, briques. Des « tas » de briques apparaissent régulièrement le long de la route : il s’agit de briques qui ont été fabriquées puis cuites et sont à vendre.
La brique coute 35 cts pièce. Les constructions se font sur cette partie de Madagascar avec de la brique « crue », c’est à dire non cuite, car on n’y craint pas trop la pluie et les cyclones.
Le linge sèche au soleil étendu à même les talus. Ce spectacle de la « lessive » rythme la route.
« Il y en a qui prennent leur père » : c’est l’explication du nombre important de personnes autour des « lavandières ».
Un Tshirt coute 100 Ar et cela peut couter jusqu’à 600 Ar pour faire laver un jean.
Ceci est une des pages de l’album de préparation du voyage. Je vous en montrerai quelques autres.
On aperçoit une splendide demeure peu après la sortie de la capitale, à Iavoloha.
Il s’agit du palais que Ratsiraka fit construire lors de son premier mandat en s’inspirant du Rova de Tana, et qui lui servait à recevoir les étrangers, faire certaines cérémonies… alors qu’il en habitait un autre en centre ville.
Pause ananas
1 ananas coute environ 1000 Ar
et il est facile d’en acheter le long de la route
Parce que j’ai 2 enfants qui ont apporté des jouets
c’est un autre enfant qui a maintenant un nouvel animal !
Dégustation de foie gras
Oh j’adore ce produit là et tans pis si des âmes sensibles me le reprochent !!!
Et dans cette région de Madagascar, ils ont un grand talent pour le foie gras et j’en ai dégusté aux raisins, aux baies rouges, à la vanille, au poivre noir et bien sur nature. Et ma médaille d’or va sans hésitation au foie gras aux raisins.
« Au bon coin du foie gras » : c’est le nom de ce petit resto de Behenjy ; c’est dans le Petit Futé et cette réputation est méritée ! A partir de 3000 Ar soit un peu plus d’1 euros !!!
Et je profite pour un petit aparté sur le mot hotely car nous y mangerons souvent pour notre plus grande satisfaction.
Ce sont des petits restos populaires en bord de route, dans les stations de taxis-brousse ou en ville, et qui sont très bon marché. La propreté des sanitaires y laisse souvent à désirer mais on y mange bien et local, au milieu des malgaches et environnés de leur gentillesse.