Qu’ai je appris à voyager dans le monde ?

Il y a quelque chose dans mes voyages à l’étranger qui s’impose chaque année plus fort. C’est excitant. C’est addictif. C’est une montée d’adrénaline dont je n’aurai jamais assez, du moins je l’espère.

Voyager change la vie. C’est beau, c’est ahurissant, ça ouvre les yeux, et c’est angoissant à la fois.

Mais quel genre de leçons j’ai bien pu apprendre en cours de route, me direz vous ? Qu’y a t’il donc à apprendre en voyageant ?

L’ouverture d’esprit

ouverture d’espritVoyager, c’est quand vous quittez votre « zone de confort » et que vous commencez à ouvrir votre esprit pour découvrir d’autres points de vue sur la vie.

Beaucoup voyagent aujourd’hui par Internet – moi la première – et c’est très pratique pour se renseigner, échanger avec des personnes qui ont voyagé là ou on veut aller, … mais il ne faut pas s’arrêter au monde virtuel.

Plusieurs fois ce sont des pays découverts sur Internet ou à la télévision – Oui Oui il y a encore des bons trucs qui passent à la télé ! Le dernier en date m’a envoyée à Madagascar et le prochain m’emmènera vers Lisbonne ou en Islande.

Ce n’est pas sans raison que nombre de ceux qui ont voyagé considèrent être revenus différents.

L’hospitalité des étrangers

hospitalite des etrangersEt la plus hallucinante hospitalité ne se trouve pas dans les endroits où on l’attend.

Bien sûr, je ne peux pas parler de tous les pays du monde – puisque je ne les ai pas tous faits -, mais je pourrais évoquer avec vous : le Maroc – lors d’un séjour d’une semaine dans un camps berbère au sud d’Agadir, dans le désert -, une partie de foot partagé par mes enfants dans un village de Madagascar, une personne qui se déroute de 40 km pour nous guider en Afrique du sud, … mais je vais arrêter là une liste qui est longue.

Et tous les voyageurs qui pratiquent le couchsurfing peuvent le confirmer !

La non conformité

Non conformitéDepuis notre plus jeune age, la société nous formate. Aller à l’école, rencontrer votre futur partenaire, se marier, acheter une maison, acheter un chien, avoir un bébé ou plus… C’est tout ce que vous devez faire pour mener une vie heureuse et réussie.

Si vous osez vous écarter de cette voie, vous devenez un non-conformiste. Et bien des globe trotteurs pourraient vous parler des réactions de leur entourage à l’annonce de leur départ !

Il est bon de prendre la route au moins une fois dans sa vie, de préférence encore jeune parce que vous n’avez pas les principales responsabilités qui viennent avec la vie. Mais il n’est jamais trop tard 😉

Il s’agit d’apprendre, de trouver ce que l’on veut dans la vie et se créer sa définition personnelle du bonheur et de la réussite.

Il ne s’agit pas de se rebeller contre une vie que beaucoup considèrent comme normale mais de s’aventurer hors des sentiers, de prendre des risques calculés, … pour trouver ce dont vous avez toujours rêvé.

Annie

et même un chien et un chat !

 

J’ai une maison, des enfants, un mari,  mais …. j’ai aussi appris à aimer ce que m’apporte le voyage : rencontrer des gens, parler avec eux de leurs vies, vivre avec eux un peu, … et je l’ai aussi montré à mes enfants.

Ainsi nous avons LE CHOIX de faire de notre vie ce que nous décidons.

Prendre des décisions

En voyage, on apprend à prendre des décisions spontanées.

Il est d’ailleurs important d’avoir de la flexibilité dans ses projets de voyage afin de pouvoir prendre des décisions de dernière minute. Ne serait-ce que pour ne pas passer à coté d’une rencontre 🙂

Il n’est pas nécessaire d’être multilingue

Multilingue NonQuand on me demande si je n’ai jamais connu de difficulté en raison du fait que je ne sais que l’anglais et le français. La réponse est NON

Et mon mari et mes enfants qui ne connaissent que le français non plus

Par contre nous faisons tous l’effort d’apprendre quelques mots essentiels – bonjour, merci, … – dans la langue du pays et cela facilite toujours les contacts.

Et ensuite ce sont les mains, les sourires, les dessins, les gestes, … CA MARCHE 😉

La vie est belle

La vie, c’est sacrément bon et nous sommes tous coupables d’oublier combien nous sommes chanceux. Il est toujours difficile de se rappeler que l’on est heureux sur la base de la vie quotidienne.

Et ce sont les populations bien plus démunies que moi qui me l’ont montré. On apprend ainsi à relativiser sur son sort.

La volonté d’essayer de nouvelles choses

Essayer de nouvelles choses

Au cours de mes voyages, j’ai essayé de nouvelles choses.

L’exemple le plus évident en est la nourriture. Il est bien entendu que l’on peut préférer certaines cuisines à d’autres, mais comment se constituer ses préférences si on ne goute pas ?

Des fruits inconnus, une façon de cuisiner différemment des produits connus – la cuisson du riz à Madagascar où le plus prisé est de le faire presque bruler dans la casserole avait de quoi surprendre mon palais !

Les destinations

DestinationsJe trouvais bizarre quand certains – amis, famille, … – utilisaient leurs vacances à visiter chaque année le même lieu. Aimant visiter de nouvelles destinations, je me demandais pourquoi les mêmes personnes continuent d’affluer vers les mêmes endroits alors qu’ils y sont déjà venus 100 fois.

Maintenant je comprends.

Certains endroits sont « confortables » car on les connait comme le dos de sa main. Par exemple je suis allée si souvent à Kiev que je pourrais marcher dans certains quartiers les yeux bandés. J’y suis heureuse, je suis contente d’y aller et j’ai constaté la même chose chez mes enfants. Il en de même pour Marrakech ou j’ai été heureuse de revenir à plusieurs reprises.

Mais il est bon de quitter la « rue principale » et de visiter un nouvel endroit. Et il n’est pas impossible que ce nouvel endroit, on y retourne !

Cela s’appelle ouvrir des horizons nouveaux.

L’avion n’est pas si mauvais

Au début je pensais qu’un vol dépassant 1 heure était long.  Maintenant , 5 à 6 heures de vol représentent un saut pour moi.

J’en suis venue à la conclusion que ce sont les vols long-courriers (+ de 10 heures) qui sont de vrais vols car que vous vous y entraînez à être plus patient et à augmenter vos niveaux de tolérance.

Le suréquipement

Sur équipementSe sur-équiper est incroyablement inutile et pénible en voyage

Au cours des années, j’ai compris qu’il faut beaucoup de bon sens et un peu de compétence pour faire un sac ou une valise.

Coté bons sens, demandez-vous de combien de tenues vous avez réellement besoin lors de votre voyage. Vous n’avez pas besoin de 10 chemises, 5 pantalons et 3 paires de chaussures pour un week-end – et que j’en ai vu de ceux-là qui trainent une énorme valise pour n’être que 3 jours dans une ville ! A quoi bon porter une valise pleine de vêtements si c’est juste pour faire des essais dans une chambre d’hôtel !

Coté emballage, des astuces sont utiles comme de rouler les vêtements – de préférence non froissables – pour économiser de l’espace. Chaque voyageur apprend de son expérience et nous n’avons pas tous les mêmes pratiques.

Un conseil – et je le suis moi même – : prendre un stylo et un bloc pour faire une solide liste de ce dont vous avez besoin. Puis quand vous pensez avoir fini, essayez de vous débarrasser de la moitié. On ne réussit pas forcément mais très souvent on diminue de beaucoup ce BESOIN.

Se cultiver

Se cultiverLes voyages sont un complément naturel de l’enseignement. Voir sur place est plus riche et souvent plus facile.

On apprend la géographie des lieux visités, les langues et les coutumes des pays, des parts de leur histoire et des parts souvent beaucoup plus vivantes car enrichies du point de vue des habitants – différent de celui des livres.

En goûtant à de nouveaux fruits, de nouveaux légumes, de nouveaux plats, … c’est le climat, l’agriculture, … que l’on aborde

On apprend les drapeaux, les plaques d’immatriculations, les monnaies, …- Et quels exercices de calcul ont du faire mes enfants quand ils voulaient acheter quelque chose et que je leur demandais combien ça faisait en euros pour qu’ils restent dans leur budget alloué ! – , …

Et entendre leur maitresse me dire au retour qu’ils avaient plus appris en 3 semaines à Madagascar qu’en 2 mois à l’école : OUAH !!!

Des règles en voyage

Mais elles sont aussi valables ailleurs quand on veut sauver sa santé mentale 😉

1. Ne jamais engager de conversation politique.

2 Ne jamais engager de conversation sur la religion.

Ça évite les disputes avec des inconnus qui pourraient devenir d’agréables compagnons de voyage et ça laisse à une personne la possibilité de vous parler de sa vie sans contrainte.

Si vous avez ressenti un de ces effets ou un autre que je n’aurai pas évoqué, laissez un commentaire ci-dessous.

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A propos de l'auteur  ⁄ Voyagerlemonde

Editeur du blog voyage Voyager le monde, Annie voyage a travers le monde depuis de nombreuses années et partage avec vous ses carnets et récits, conseils et astuces pour vus donner envie de voyager. Rejoignez-moi sur mon profil Google+

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