Porto, au Portugal, est magnifiquement située à l’embouchure du rio Douro. « Ville de granit », elle étale ses rues étroites entre les collines et les méandres du fleuve.
Traditionnelle rivale de Lisbonne, elle a prospéré grâce au commerce de l’alcool qu’elle entretenait avec le Royaume-Uni, dont les distilleries sont présentes sur les rives du Douro. La plupart d’entre elles ont été rachetées par des familles portugaises.
Mais ce qui m’a retenu, c’est sa douceur de vivre et la gentillesse de ses habitants. Au point que je suis tombée amoureuse d’une ville que mes souvenirs d’enfance n’avaient pas conservée.
Mais comment l’histoire commence ?
Un voyage organisé par le CE
Il nous offrait le programme suivant
JOUR 1 (27 avril) : BEAUNE /GENEVE / PORTO
Départ de Beaune en autocar en direction de l’aéroport de Genève. Vol à destination de Porto. Transfert à l’hôtel.
JOUR 2 (28 avril) : PORTO
Le matin, visite guidée de Porto. Découverte panoramique des principaux monuments avec les quartiers du Cais da Ribeira, des extérieurs du Palais de la Bourse, de la Tour des Clérigos, de la Cathédrale, et de l’Église St François. Puis promenade en bateau pour découvrir Porto sous un autre angle. Visite d’une cave à Vila Nova de Gaia et dégustation de vin.
Après-midi libre.
JOUR 3 (29 avril) : BRAGA / GUIMARES
Le matin, la découverte de GUIMARAES, très belle ville médiévale, puis BRAGA, centre religieux, avec le sanctuaire de Bom Jésus do Monte.
Après-midi libre.
JOUR 4 (30 avril) : PORTO / GENEVE / BEAUNE
Matinée libre. Vol à destination de Genève. Retour en autocar sur Beaune.
Pourquoi y aller alors que les voyages organisés ne sont pas mon fort ? La visite guidée pour m’orienter et profiter des 2 après midi et de la matinée libres pour me lancer dans une ville que j’ai oubliée mais dont les souvenirs parentaux restent excellents : donc une logistique assurée.
Je ne pouvais pas partir sans faire un road book.
J’en avais déjà réalisé un pour Madagascar l’an dernier et il m’a été bien utile : j’ai ensuite l’impression de ne pas trop passer à coté de quelque chose
Faire un road book … c’est aussi faire un bouquin qui permet de raconter l’histoire de ses vacances tout au long du parcours, noter des petites anecdotes tous les jours que j’oublierai sans doute sans lui, y déposer également les tickets, les trésors etc … Mais c’est une autre histoire …
Ce voyage là
Qui dit vacances dit road-book! Qui dit road book dit vacances! Et oui je partais en vacances. En amoureux sans nos loulous, une première depuis 10 ans.
Seulement pour 4 jours mais c’est bien !!! Parce que avion = partir !
Et en plus j’ai failli la louper cette escapade. En effet quand l’annonce du CE a été faite, j’étais en déplacement et dès le lendemain les 40 places étaient déjà prises. Alors quand j’ai envoyé l’inscription, je me suis retrouvée sur liste d’attente. Et puis le CE a débarqué dans mon bureau en me réclamant des sous – c’était l’acompte pour le voyage – ca y était ! je partais !
Porto peut surprendre
La 2e plus grande ville portugaise, jadis nommée Portucale, est une vraie métropole, connue pour son principal produit d’export, le porto. C’est une ville culturelle riche en monuments et en histoire. Ses trésors historiques sont classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Certains qualifient la ville d’invicta (invincible), un adjectif qui remonte aux guerres civiles portugaises et rappelle le courage des Portuans.
Malgré son ancienneté, Porto est une ville très moderne. Son aéroport est considéré comme l’un des plus optimaux du monde, son réseau de métro léger est actuellement l’un des plus grands projets en construction en Europe et certains monuments comme la Casa da Música (Maison de la Musique), le Musée Serralves d’Art contemporain et le stade « Dragao » du FCPorto sont de renommée mondiale. Mais Porto est connue pour sa grisaille, et c’est ce qui la rend si particulière et magique.
La ville est beaucoup plus originale que ce que l’on peut penser !
D’une part, Porto est construite sur un terrain accidenté avec des pentes abruptes descendant jusqu’au Douro. Le touriste se doit d’être courageux pour affronter les pentes raides entre ville haute et ville basse. La plupart des attractions de Porto se trouvent à même les pentes du centre-ville. Ce sont les pentes du Douro qui offrent les panoramas les plus pittoresques de Porto.
Elle n’est pas sans me rappeler 2 villes visitées récemment : Tananarive et Kiev. Elles sont toutes 3 juchées sur des collines et donc baskets aux pieds.
D’autre part, la ville offre une palette de constructions de tous les âges : d’importantes églises romanes aux airs de châteaux forts crénelés et sans fenêtres côtoient des palais aux frontons Renaissance, le Douro montre un entrelacs de ruelles étroites et d’immeubles fragiles médiévaux sur une rive et des usines viticoles du 18e sur l’autre, et parmi les 6 ponts qui traversent le Douro, 4 sont modernes et 2 ont été construits par Gustave Eiffel et ses disciples avant l’avènement de la Tour Eiffel à Paris !
En un week end ?
4 jours, non 3 jours puisqu’ il y a les déplacements ? Cela semble suffisant pour visiter tranquillement la ville et faire une virée dans les environs de Porto – la ville historique de Guimarès et la ville pieuse de Braga – en n’oubliant pas au passage la visite des caves de porto à Vila Nova de Gaia.
Et gare aux kg supplémentaires car la nourriture locale est riche en sauces et en féculents. Si la morue n’est pas vraiment ma tasse de thé habituelle, je comptais bien en manger sur place dans une sorte de cantine populaire du coté du marché et me gaver le temps d’un week end avec les nombreuses variétés de pâtisseries de Porto.
Les enseignes CONFEITARIA annoncent la présence de petits pains chauds, de confiseries, de confitures et de mignardises en tous genres. Et à Porto, les tartelettes aux œufs se déclinent en une multitude de parfums : nature, à la noix de coco, aux amandes, aux raisins, à la pêche etc … Il y a parait il une Confeitaria do Bolhao (339 rua Formosa), ou les nombreux étalages de gâteaux, de biscuits et de pains titillent tous les sens !
Hotel Tuela
Et juste pour information, l’hotel qui a abrité mes nuits à Porto
Addresse : Rua Arq. Marques Da Silva, Porto, 200 – 4150-483 Porto
L’hôtel
3 étoiles, 9 étages et 197 chambres spacieuses, le WIFI libre dans tout l’hôtel rénové fin 2004.
Pour les buffets souper (Portugais et International) et petit déjeuner : un touriste lamba s’en contente mais nous avons eu vite fait de fuir vers le délicieux café-restaurant beaucoup plus spécialités locales situé en face (commentaire : pas cher et on y mange super bien) – quand nous étions fatigués – et sinon en restant en centre-ville ou sur les quais
Les bruits de circulation ne posent pas de problème avec les fenêtres fermées.
Un commentaire dans le cas d’un groupe : les élévateurs trop petits si on vient avec un groupe plus valises, ce qui prend trop de temps pour aller dans les chambres à l’arrivée.
Aux alentours
2 centres commerciaux dont le célèbre Península ainsi que le Cidade do Porto, à 5 minutes à pied – ne ferment que tard le soir. Ils nous ont permis de faire quelques achats notamment de produits apéritifs pour accompagner les vins que nous achetions pour l’apéro du soir !!!
Pour rayonner
L’hôtel est situé sur la rotonde de Boavista.
Les lieux d’intérêt voisins : la Cidade do Porto et les jardins du Palacio de Cristal.
3 km donc 1/2 heure à pied du centre historique
15 minutes de l’aéroport – 1 km de la plage de Vila de Nova Gaia
Pour se déplacer
La grande place voisine, la rotonde de Boavista (Praça Mousinho de Albuquerque), a de nombreux arrêts de bus (arrêt « Massarelos » a 250 m de l’hôtel) ainsi que des accès au métro (station Casa da Musica à 800 m de l’hôtel – lignes A, B, C et E).
Devant l’hôtel, une station de taxis permet pour 4,70 euros pour aller à la cathédrale, et, le soir, d’aller a Ribeira pour 6 euros.
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