Pourquoi Chicago ?
Au-delà du film Les Incorruptibles, cette ville gigantesque et industrielle de surcroît n’avait pour moi pas d’intérêt. Mais pour concrétiser mon rêve de la route 66, je devais partir de Chicago vers l’Est. Donc Chicago sera le point de départ de cette incroyable traversée américaine.
J’ai découvert de nombreux témoignages de « fans » de cette ville. Par conséquent j’ai décidé d’y poser mes bagages pour quelques jours, le temps de la connaître.
Chicago, 3e plus grande ville des Etats-Unis, est la ville principale de l’Illinois sans être sa capitale (Springfield).
Une grande partie de l’architecture de la ville a été construite à la fin du 19ème après l’incendie de 1871 qui a anéanti une grande partie du centre commercial historique. A cette époque novatrice dans l’architecture américaine, Chicago l’a adoptée comme peu d’autres, avec des structures remarquables et des détails ornés.
Chicago offre au bord du lac Michigan une Skyline légendaire dominée par quelques-uns des plus hauts gratte-ciels du continent : Willis Tower, Trump Tower et John Hancock Center. Ses buildings dominent le loop, à la fois métro aérien et centre-ville.
Chicago est Windy City à cause des vents venant du lac qui balaient la ville. Ou ce surnom péjoratif («qui brasse du vent») vient-il de son incapacité à inaugurer à temps l’Exposition de 1892 ?
La ville a des œuvres d’art à tous les coins de rue, près de 200 théâtres et 46 musées. La musique y occupe aussi une place importante avec l’un des meilleurs orchestre symphonique au monde de la ville. Ses clubs de blues et de jazz sont nombreux et réputés et des festivals animent ses parcs en été.
Chicago est aussi la ville de tous les superlatifs. Elle possède :
- la rue la plus longue du monde (Western Avenue)
- le plus vaste nœud de communications ferroviaires
- le deuxième plus gros trafic aérien de la planète après Atlanta
- sur Clark Avenue, le McDo qui réalise le plus gros chiffre d’affaires des États-Unis !
1er jour : le Loop et ses gratte-ciel, puis le Grant Park
Les buildings du Loop
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_plus_hautes_constructions_de_Chicago
Le Loop est le 2e quartier des affaires des États-Unis après Manhattan. Ses buildings en font une capitale mondiale de l’architecture moderne. Des architectes comme Daniel Burnham, Frank Llyod Wright et Louis Sullivan ont instauré ici un urbanisme typiquement américain.
C’est parti pour une balade le nez en l’air ! Il est possible de prendre le City Pass (accès coupe-file aux 5 meilleures attractions de la ville mais seules 2 attractions m’intéressent) et de profiter le matin du 360 Chicago et le soir de la tour Willis. D’où achat a part des billets (https://www.getyourguide.com/s/?q=Chicago&et=31619)
Nous serons logés en plein Loop, au Staypineapple (20 North State Street). Il est à quelques pas de Millennium Park. Le Staypineapple Chicago ne se trouve pas en reste face à la magnifique ville qui l’entoure puisqu’il occupe un bâtiment classé monument historique national – dans l’historique Reliance Building, l’un des monuments les plus célèbres de Chicago, gratte-ciel conçu par Charles B. Atwood et John Wellborn Root dont le premier étage date de 1890, ce qui en fait l’un des plus anciens de la ville – et constitue le point de départ idéal pour explorer le centre-ville de Chicago.
Emblème de Chicago, la Willis Tower et il faut découvrir la vue tout en haut. L’ascenseur : 60 secondes et quelques débouchements d’oreilles plus tard, c’est la plate-forme d’observation de la Willis Tower au 103e étage. Depuis ce point de vue surélevé, le panorama s’étend sur les 4 états voisins et les eaux scintillantes du lac Michigan. Sauf vertige, montez sur le balcon de verre accolé à la façade de la tour, le Skydeck (The Skydeck Chicago Experience), et ce sont les gratte-ciel qui lèvent les yeux vers vous. Poste d’observation privilégié, le « Skydeck » abrite 4 cabines vitrées du sol au plafond, « The Ledge », suspendues dans le vide à 412 mètres du sol, qui permettent de «marcher» dans le vide au-dessus de la rue Wacker Drive. Regardez Reaching for the Sky, un court-métrage (Reaching for the Sky 9mn) qui retrace l’ascension de la ville vers son succès architectural. Découvrez les écrans numériques au sol et les jeux sous forme de questionnaires fascinants. Willis Tower – 233 South Wacker Drive – Chicago 60606 (billets)
D’autres buildings réservent de belles surprises :
- le Carson, Pirie, Scott & Co (que nous verrons le 2eme jour), avec sa décoration de feuillages entrelacés,
- le Marquette Building, aux fenêtres de style chicagoan,
- la Chase Tower et son incroyable façade incurvée,
- le Chicago Cultural Center, (78 E Washington St) lieu de tournage du film Les Incorruptibles mais également office de tourisme. L’intérieur de style Beaux-Arts est souligné par 2 dômes en vitraux, imaginés par Tiffany. D’ailleurs, le dôme du Preston Bradley Hall, au diamètre de 11,6 mètres, est le plus grand dôme Tiffany au monde, composé de 30 000 petites pièces. L’architecture des pièces est influencée par des monuments comme le Palais des Doges à Venise, le Palazzo Vecchio à Florence ou encore l’Acropole d’Athènes. De l’extérieur, c’est le style néoclassique du bâtiment qui saute aux yeux, avec des petites colonnes et des arches, et de nombreuses fenêtres qui laissent pénétrer la lumière dans toutes les pièces.
Certains édifices s’accordent avec des statues qui magnifient leurs plazas :
- le Richard J. Daley Center dont la façade est assortie à une statue de Picasso,
- le Federal Center and Plaza dont les droites lignes tranchent avec les courbes du Flamant rouge de Calder.
L’Art déco s’invite avec le Carbide & Carbone Building, décoré à la feuille d’or, et le hall du Board of Trade, la Bourse de Chicago, haut lieu de l’économie américaine.
Au début des années 1880, les pionniers de l’École d’architecture de Chicago exploraient la construction à ossature d’acier et dans les années 1890, l’utilisation du verre pour les façades plates. Ces nouvelles conceptions ont permis l’émergence des premiers gratte-ciel modernes. Le Home Insurance Building est souvent considéré comme étant le premier gratte-ciel à avoir utilisé de l’acier au lieu de la fonte, pour son cadre structurel (1885 et démoli en 1931). Le Monadnock Building moitié nord, par Burnham, avec des murs porteurs en maçonnerie, tandis que sa partie sud, par Holabird & Roche, repose sur une charpente d’acier (1891). Le First Leiter Building, par William Le Baron Jenney, est le premier de ces immeubles sans mur porteur en façade, les planchers en bois reposant sur des colonnes de fonte (1879 – démoli en 1972) et le Second Leiter Building (1879) est l’un des premiers bâtiments commerciaux avec une armature métallique aux États-Unis. Burnham,Root et Atwood ont été les premiers à utiliser l’acier pour les cadres structurels et le verre pour les façades. Dans le milieu des années 1890, ils furent également les premiers à utiliser la terre cuite pour la consolidation des édifices, en particulier pour le Reliance Building (qui abrite mon hotel). Cependant, le Montauk Building, par Root Sr. et Burnham, à structure acier (1883) est le premier bâtiment à être appelé un « gratte-ciel » (démoli en 1902). Le Chicago Savings Bank Building (1905), par Holabird & Roche, avec ses grandes fenêtres, son ossature métallique et l’utilisation de terre cuite pour la façade, est un exemple précoce et très visible de l’École de Chicago. En 1893, l’exposition universelle fut l’occasion pour le mouvement architectural City Beautiful de réaliser plusieurs édifices devenus patrimoine de Chicago : le Musée des sciences et de l’industrie, le Musée Field d’Histoire Naturelle, et le célèbre métro aérien dans le Loop (Union Loop). De nombreux architectes ont construit des bâtiments emblématiques de différents styles dont les « Chicago Seven » – Ingo Freed, Beeby, Booth, Cohen, Nagle, Tigerman et Weese – la première génération qui apporta un style postmoderne. Pour la construction des bâtiments de l’exposition universelle, la ville a fait appel à plusieurs des architectes les plus influents du pays comme Burnham, Racine, Lloyd Wright, Dankmar Adler, Atwood, Hobson Richardson ou Sullivan, qui ont continué à concevoir d’autres monuments à travers Chicago, dont la plupart sont aujourd’hui classés. Bien qu’il ait développé le Plan de Chicago de 1909, connu sous le nom de « Plan Burnham », Daniel Burnham a fait ériger un grand nombre de gratte-ciel de style néo-classique et figure parmi les architectes les plus progressistes de Chicago après la fermeture de l’Exposition entre 1894 et 1899 comme le Carson, Pirie, Scott and Company Building ou la cathédrale de la Sainte-Trinité. Le Plan Burnham fut dirigé par les architectes paysagistes et urbanistes Daniel Burnham et Edward H. Bennett. En 1906, ils sont chargés par la municipalité d’un vaste projet d’embellissement de la ville. Ils proposent une série de projets innovants : nouvelles rues, nouveaux espaces verts, nouveau chemin de fer d’importance régionale, plusieurs zones portuaires, la Navy Pier, la reconversion de Northerly Island et la construction de plusieurs bâtiments municipaux. L’industrie du gratte-ciel connut de nouveau une forte croissance dans la décennie précédant la Première Guerre mondiale car le métro aérien permit à plus d’employés de travailler dans le quartier d’affaires. Les cabinets d’architecture de Chicago comme Burnham puis Graham, Anderson, Probst & White continuèrent de dessiner des gratte-ciel dans le style palazzo popularisé dans la décennie précédente. Les gratte-ciel qui en résultèrent : les Railway Exchange, Peoples Gas et Illinois Continental and Commercial Bank Buildings.
Nouvelle génération. Certains des gratte-ciel de Chicago figurent aujourd’hui parmi les plus hauts du monde, dont le 875 North Michigan Avenue (1969, 343 mètres), appelé John Hancock Center jusqu’en 2018, l’Aon Center (1973, 346 m) et la Trump International Hotel and Tower (2009, 423 m). La Willis Tower (1973, 442 m), appelée Sears Tower jusqu’en juillet 2009, a été le plus haut gratte-ciel du monde jusqu’en 1998, et des États-Unis jusqu’en 2013. Par ailleurs, la Willis Tower (108 étages) est l’immeuble ayant le plus d’étages dans l’Hémisphère ouest. Depuis le début des années 2000, une nouvelle génération de gratte-ciel émerge d’un véritable renouvellement urbain dans les secteurs de Near North Side et Near South Side, situés respectivement au nord et au sud du secteur financier du Loop. En effet, les anciennes friches industrielles ainsi que les vastes terrains vagues et parkings abandonnés ont été récemment transformés en quartiers abritant une population relativement privilégiée (comme South Loop, New Eastside, River North et Wolf Point). Des genres multiples de maisons de ville, de condominiums de luxe et d’immeubles d’habitation de grande hauteur peuvent être trouvés dans plusieurs quartiers de Downtown Chicago. Plusieurs secteurs de la ville situés en bordure du lac Michigan sont composés de zones résidentielles caractérisées par des pavillons construits pendant le début du xxe siècle ou après la Seconde Guerre mondiale. Des gratte-ciel actuellement en construction comme la Wanda Vista Tower et le One Grant Park (tous deux prévus pour 2020) ou récemment construits comme le 150 North Riverside (2017), le 200 North Riverside Plaza (2017), le 340 on the Park, les Wolf Point Towers (2018), le 111 W. Wacker (2014 ; anciennement Waterview Water), la Legacy Tower (2010), le One Museum Park (2009), l’Aqua Building (2010) ou encore l’extension permettant de doubler la hauteur de la Blue Cross Blue Shield Tower, contribuent à redonner un nouvel horizon au centre-ville de Chicago. La Chicago Spire (« Flèche de Chicago ») était un projet de gratte-ciel résidentiel de forme hélicoïdale dont la fin des travaux était prévue pour 2012. Avec ses 150 étages pour 609,6 mètres à hauteur du toit, il serait devenu à son achèvement le plus haut gratte-ciel du continent américain et le deuxième derrière la Burj Khalifa à Dubaï. La Chicago Spire a été dessinée par l’architecte espagnol Santiago Calatrava Valls, concepteur entre autres de la Turning Torso à Malmö (Suède). À la suite de plusieurs conséquences de la crise économique, les travaux ont été suspendus à l’automne 2008, sans date de reprise.
Je pourrai aussi voir de superbes intérieurs du 19 e puisque la plupart des vieux bâtiments de Chicago ont des intérieurs tout aussi impressionnants. L’historique Palmer House Hotel devenu le Palmer House Hilton Hotel, offre un bar du lobby, décoré de style Beaux-Arts, datant de 1925. Essayez quelque chose avec un brownie, puisque l’hôtel prétend avoir inventé la friandise.
A l’ouest du Loop la gare, Union Station (http://www.chicagounionstation.com), bâtiment néoclassique de 1925 au hall gigantesque (l’un des plus vastes espaces intérieurs de tous les USA), n’est que la partie émergée de l’iceberg, le plus gros de la gare étant souterrain. C’est la gare la plus importante de Chicago en termes de fréquentation quotidienne. Le lieu a été rendu célèbre par Brian de Palma, qui y situe une partie de l’action de son chef d’oeuvre Les Incorruptibles, en particulier la mythique scène de l’escalier. Façades de style Beaux-Arts avec ses colonnes corinthiennes, ses somptueuses lampes de bronze et son vaste hall.
Nous laisserons pour le 2eme jour
- Le Wrigley Building (http://www.wrigley.com) est un ensemble de deux tours, construit en 1920 pour abriter les quartiers généraux de la célèbre marque de chewing-gums. Son architecture s’inspire aussi bien de la Cathédrale de Séville que du style Renaissance. La nuit, l’illumination du building est particulièrement impressionnante…
- La Tribune Tower, gratte-ciel d’une hauteur de 141 mètres, construit en 1925 dans un style néogothique, abrite les locaux du journal Chicago Tribune.
Le Loop
Si le Loop se parcourt à pied, le « L » (pour Elevated), le métro aérien, donne un autre regard sur ses façades, dévoilant mille et uns détails. Il fait une boucle entre les gratte-ciels et avec un changement, on peut faire l’intégralité de cette boucle. Et les vues sont magiques, particulièrement dans les stations (dans le tram, le mieux est d’être dans le dernier wagon, au fond).
Je me le réserve pour le 3eme jour, le même jour que le métro pour China Town
Puis remonter de la gare en longeant la rivière et prendre sur Randolph St qui permet de voir le Chicago Theatre avant d’atteindre la pizzeria Giordano’s pour déjeuner d’une des spécialités de Chicago, la Deep-dish Pizza, avant de rejoindre Grant Park
Grant Park
Chicago est aussi une ville verte. Les pelouses de Grant Park, poumon vert de Chicago, font la transition entre le Loop et le lac. Musée d’art contemporain à ciel ouvert, Millenium Park, la partie nord de Grant Park avec ses sculptures, le Cloud Gate, le Jay Pritzker Pavilion. Toujours dans le parc, ne manquez pas Lurie Garden, jardin de plantes vivaces, et la Crown Fountain ! Depuis Millenium Park, vue plongeante sur l’Aqua Tower et ses balcons ondulant comme les vagues du lac, le Smurfit-Stone Building et son toit incliné, et le Two Prudential Plaza, coiffé d’un sommet pyramidal.
Pour une vue imprenable sur Chicago, empruntez les ponts qui mènent à l’Art Institute et au Maggie Daley Park.
Impossible de quitter Grant Park sans visiter l’Art Institute, l’un des musées les plus importants des États-Unis avec des collections sont d’une richesse inouïe … peut être
Goûtez enfin à la quiétude de la Modern Wing, modèle d’architecture durable signé Renzo Piano.
Buckingham Fountain, le soir devient le théâtre d’un spectacle son et lumière toutes les heures pendant 20 minutes.
Aller jusqu’à l’Adler Planetarium qui offre des vues XXL sur la skyline.
Et pour finir en beauté, je m’offre une soirée blues dans l’un des clubs de la ville , le Buddy Guy’s Legends
2e jour : Magnificient Mile jusqu’au 360, le lac et le pier
Magnificient Mile
1,6 km qui s’étend de la rivière Chicago à Oak Street dans le Near North Side, tout au long d’une succession de boutiques pimpantes, Magnificient Mile s’affiche comme un paradis de la société de consommation. Les « Champs-Élysées » de Chicago s’ouvrent sur les rives de la Chicago River avec le Wrigley Building, couronné par une réplique de la Giralda de Séville, et la Tribune Tower, pastiche du gothique flamboyant. Il est incrusté de pierres… récupérées par les correspondants du Chicago Tribune sur les grands monuments du monde !
Pour faire chauffer sa carte de crédit dans un centre commercial à l’américaine, il faut s’engouffrer dans le Water Tower Place, dont les ascenseurs de verre desservent 7 étages de boutiques haut de gamme.
De nombreuses boutiques, 300 restaurants, 60 hôtels et un certain nombre de réalisations architecturales emblématiques, comme le Wrigley Building, la Tribune Tower et le John Hancock Center. Vous découvrirez également quelques survivants du Grand incendie de Chicago (1871) comme l’Historic Water Tower et la Pumping Station.
Cependant, ce n’est pas le meilleur endroit car on trouve au mieux comme dans tous les centres commerciaux américains (H&M, Nordstrom, Gap, Niketown) ainsi que des grandes marques de luxe hors de prix. A la place : Baladez-vous du côté de Bucktown et Wicker Park. Vous trouverez ces anciens quartiers hipster au Nord-Ouest de Chicago qui ont aujourd’hui bien évolués pour proposer une offre shopping très alléchante : boutiques indépendantes, magasins vintage et boutiques de designer qui parleront aussi bien aux serial-shoppers qu’aux personnes souhaitant juste lever le nez sur de belles vitrines.
John Hancock Observatory
Clôturant Magnificient Mile, la sombre silhouette du John Hancock Observatory, devenu 360 Chicago, 4e plus haut bâtiment de Chicago, évoque la forme d’un derrick. Son observatoire offre un panorama sur les buildings du Loop et le lac Michigan. La plate-forme d’observation 360 CHICAGO offre une vue imprenable sur les gratte-ciel. Situé au 875 N. Michigan Ave., il est possible d’admirer le panorama de Chicago depuis le 94e étage à 314 mètres d’altitude. Il ne faut que 9,1 secondes pour l’atteindre en ascenseur ! Découvrez des histoires fascinantes sur la ville avec Chicago Interactive History, une nouvelle exposition multimédia qui célèbre l’histoire et la culture de Chicago. Puis faites le plein de sensations fortes avec TILT, plate-forme mobile en mouvement qui vous fait basculer horizontalement sur Michigan Avenue ! Il a l’avantage d’avoir un audio-guide en français inclus dans le prix. Le plus : un petit passage où il n’y a plus de vitre et où l’on entend le bruit de la ville. Au sommet une attraction, le TILT, permet d’être basculé à 30 degrés au-dessus de la ville à 310 mètres au dessus du sol ! En raison du succès du 360 Chicago, réserver vos tickets ou avec le Tilt (Tilt experience). Vous avez le choix d’aller boire un verre ou manger un morceau au 95ème étage au « Signature Lounge ». Un cocktail (très bon au passage) vous coûtera environ 15$, et vous aurez l’occasion de le boire devant une vue vraiment exceptionnelle. S’il n’y a pas trop de monde, prenez une table au bord des baies vitrées et admirez la vue qui s’étend sur 4 états différents : l’Illinois, le Wisconsin, l’Indiana et le Michigan ! De plus, si vous êtes une femme, ne loupez pas une visite aux toilettes pour une vue du sol au plafond
Oak Street Beach
Après toutes ces activités, on ira se prélasser sur Oak Street Beach, la plage la plus populaire de Chicago. Sable blanc, terrasses, palmiers et beach-volley au pied des buildings forment une image vraiment baroque !
Navy Pier
Envie de goûter aux plaisirs des parcs d’attraction ? Direction le Navy Pier, un grand complexe de loisirs avec restos en terrasses, biergarten, grande roue, mini golf, cinéma IMAX… Le Pier est aussi un point d’embarquement pour des croisières sur le lac.
8 millions de visiteurs s’y retrouvent tous les ans. Il abrite aujourd’hui le Chicago children’s museum, une grande roue, un grand cinéma IMAX, le Chicago Shakespeare Theater, de nombreux restaurants et bars. On y trouve aussi le Navy Pier Park avec des carrousels, la fameuse grande roue, des bateaux téléguidés, un mur d’escalade, etc. 600 E Grand Avenue – Chicago, IL 60611 (Navy Pier Experience)
Croisière sur le lac
3e jour : croisière architecture, le Loop et China Town
Chicago river
Perspective inoubliable, à la mesure de la démesure américaine, les rives de la Chicago River alignent gratte-ciel et ponts suspendus.
La Chicago River est enjambée par une multitude de ponts, de tous les styles, dans tous les matériaux, ou presque. Elle en a compté plus de 52 dont aujourd’hui 38 subsistent. Au coeur même de Downtown Chicago, on dénombre une vingtaine de ponts basculant dont le tablier se sépare et s’ouvre au passage des plus grandes embarcations.
Quelques-uns des bâtiments les plus emblématiques de la ville se situent directement sur les rives de la rivière Chicago, parmi lesquels the Trump International Hotel and Tower, l’une des marques de fabrique architecturales de la ville et le 2e plus haut gratte-ciel de Chicago, le Wrigley Building, la Civic Opera House ou la gare Union Station.
Plusieurs croisières guidées proposent des découvertes thématiques sur l’eau, dont une grande majorité se consacre aux caractéristiques architecturales des édifices longeant la rivière. (Voir « Visites guidées ») (billets hors bord). Profitez d’une vue magnifique sur l’architecture massive et magnifique de Chicago lors d’une croisière fluviale . Et pas n’importe laquelle : celle de la Chicago Architecture Foundation avec Chicago’s First Lady Cruises. Aborder Chicago depuis l’eau, scruter sa skyline, les buildings d’avant la Grande Dépression, ceux post WWII, les récents, les égocentriques, ceux qui se construisent …
Sur le « River Walk », restaurants, cafés et bars installent tables, chaises et parasols sur les rives de la rivière dès l’heure du déjeuner jusque tard dans la soirée. On y sirote des cocktails, on y grignote une petite restauration pas toujours très compliquée mais c’est d’abord pour le décor qu’on s’arrête ici, par exemple au « O’Brien’s », les pieds dans l’eau, la tête dans les gratte-ciels.
Et il y a encore une chose intéressante à propos de Chicago river : elle est le seul fleuve au monde qui coule dans la direction opposée. En 1990, son flux a été complètement inversé à cause d’une question domestique très commune. À la fin du 18e, époque de la croissance urbaine, la ville était aux prises avec un grave problème, car les eaux usées étaient déversées dans le lac Michigan et il en résultait un manque d’eau pure. Le problème a été résolu grâce à une inversion complète du débit de la rivière et à la construction d’installations de traitement des eaux usées vers la rivière Illinois.
Le loop et China Town
En observant la map du métro de Chicago pour me rendre à ChinaTown, j’ai constaté que :
- 2 des lignes forment la boucle du Loop : orange et marron
- la ligne rouge, en service 24/24, conduit à ChinaTown
En anglais une station = subway station et le métro = train.
Le ticket simple coûte 3$ pour 3 trajets dans les 2 heures et le pass illimité pour 1 journée coûte 10$ : donc pour moi ce sera un pass journée pour le 3eme jour
Donc le tour du Loop puis direction Chinatown pour l’après midi
Le Point 0
A l’origine, la 66 commençait à l’intersection de Jackson Boulevard et de Mighigan Avenue, dans le centre de Chicago.
En 1933, le point de départ de la route fut déplacé un peu plus à l’est, au niveau de Grant Park, sur Lake Shore Drive.
Les panneaux ont tous été enlevés lorsque US 66 a été décertifiée. Les panneaux de Grant Park ont été retirés le 17 janvier 1977. La « loi 66 » de 1992 ou la « US Route 66 Designation Act » de 1992 désignaient la partie existante de la route 66 dans l’Illinois comme une route historique de l’État. En conséquence, l’ancien US 66 portait les signes bruns typiques de l’État de l’Illinois, notamment ceux de son terminal est. En 1955, Jackson Boulevard fut mis en sens unique en direction de l’est, tandis qu’Adams Street, une rue parallèle située un bloc au nord, fut passée en sens unique en direction de l’ouest, devenant ainsi le nouveau tracé de la 66 : il suffit de descendre South Michigan Avenue jusqu’au Art Institute of Chicago. A l’angle d’Adams Street et de Michigan Avenue, juste en face du Arts Institute of Chicago et juste avant la Sears Tower, vous pourrez voir le panneau «Begin Historic 66 Route». Le centre-ville de Chicago est à 500 mètres et le restaurant historique Lou Mitchell’s à un kilomètre (à pied).
La croisière fluviale
Willis Tower
La structure en acier de la Willis Tower, immeuble noir avec 2 antennes blanches qui s’élève à 412 m au-dessus de la métropole du Midwest, a été spécialement conçue pour résister au vent. Vous la sentirez peut-être légèrement bouger si vous montez dessus un jour où il est particulièrement violent.
Érigée en 3 ans, à partir de 1974, la Willis Tower, devenue l’emblème de Chicago, était alors le plus haut bâtiment du monde avec ses 110 étages. Pendant longtemps, la Willis Tower (Sears Tower, jusqu’en juillet 2009) fut la plus haute tour du monde. Même New York faisait pâle figure avec les défuntes Twin Towers du World Trade Center. Mais l’Asie l’a détrônée avec notamment les 828 m de la Burj Khalifa de Dubaï. Elle restera le plus haut gratte-ciel du continent américain jusqu’en 2013. La Willis Tower (ex-Sears Tower) a changé de nom en 2009, prenant celui d’une société d’assurances qui y occupe des bureaux. La firme Sears avait quant à elle déjà quitté l’immeuble depuis 1995.
Millennium Park
Millennium Park est ouvert tout le temps (entrée gratuite) entre le centre ville et le Lac Michigan, à l’angle nord-ouest d’un plus grand ensemble, Grant Park, entre les gratte-ciel du Loop et Colombus Drive. Célèbre pour son architecture impressionnante, son art audacieux et ses idées novatrices, inauguré en 2004 sur le site d’un ancien dépôt ferroviaire, ce musée d’Architecture et de Sculpture contemporaine à ciel ouvert est devenu un des lieux de promenade favoris des Chicagoans.
– La Cloud Gate, ou « Porte des Nuages », sculpture de l’artiste anglo-indien Anish Kapoor, en acier inoxydable hautement poli , inspiré du mercure liquide, qui fait office de gigantesque miroir en reflètant l’activité et les lumières du parc et de la ville environnante Skyline, un kaléidoscope géant reflétant sous une multitude de facettes, les buildings, les passants… Surnommé «The Bean» (le haricot) par les habitants de Chicago. Pour le photographier loin de la foule, y aller de bonne heure le matin. Il a été créé à l’aide de l’informatique pour découper en formes précises 168 plaques géantes en acier inoxydable, assemblées comme un puzzle forgé. La structure, parmi les plus grandes du genre au monde, mesurant 66 pieds de long sur 33 pieds de haut, pèse 110 tonnes avec une voûte haute de 12 pieds concave sous la sculpture invitant les visiteurs à toucher sa surface semblable à un miroir et à voir leur image reflétée de diverses manières. Un réseau interne de deux anneaux massifs en acier inoxydable est relié par une ferme permettant d’assembler la sculpture et de diriger le poids sur deux points situés à la base. La peau en acier inoxydable est fixée à la structure interne avec des connecteurs flexibles qui lui permettent de s’étendre et de se contracter en réponse aux conditions météorologiques extrêmes de Chicago. La sculpture mesure au total 33 pieds de haut, 42 pieds de large et 66 pieds de long.
– Le Jay Pritzker Pavilion, très futuriste, est un auditorium en plein air de Frank Gehry qui a aussi conçu le pont BP. Le pavillon mesure 120 pieds de haut, avec une coiffe bouffante de rubans en acier inoxydable brossé qui encadrent l’ouverture de la scène et se connectent à un treillis suspendu de tuyaux en acier se croisant. Le treillis prend en charge le système audio, qui couvre les 4000 sièges fixes, et la grande pelouse qui peut accueillir 7 000 personnes supplémentaires. Le contraste entre l’acier grisé qui vient zébrer la skyline, les rangées rouges de sièges et la pelouse est fascinant !
NB ! Aujourd’hui reconnu comme un génie de l’architecture contemporaine, Frank Gehry commence dès les années 50. La Gehry Residence (1978), la bibliothèque GOLDWYN (1983), la maison des Norton à Venice Beach (1984), le Vitra Design Museum en Allemagne (1989), le Binoculars du CHIAT\DAY Building de Los Angeles (1991), le Poisson de Barcelone (1992), le Nationale-Nederlanden Building ou Maison dansante à Prague (1996), le musée le Guggenheim de Bilbao (1997), l’Experience Music Project de Seatle (2000), le DZ Bank Building à Berlin (2001), le Walt Disney Symphony Hall de Los Angeles (2003), l’Hôtel Marqués de Riscal à Elciego en Espagne (2006), l’immeuble d’InterActiveCorp à New York (2007), la clinique de Cleveland à Las Vegas (2010), le Frederick R. Weisman Art and Teaching Museum à Minneapolis (2011), la Beekman Tower à New York (2011), la Fondation Louis Vuitton à Paris (2014), le musée de la Biodiversité à Panama (2018), la Fondation Luma à Arles (2019) et le Guggenheim d’Abou Dabi
– Tout près, le BP Pedestrian Bridge, une passerelle très moderne conçue par le même architecte que le Pavillon Jay Pritzker, qui enjambe la Columbus River et relie la Daley Bicentennial Plaza au Pavillon Jay Pritzker pour relier le Millennium Park au reste de Grant Park, pont sinueux long de 925 pieds qui offre des vues incomparables sur les toits de Chicago, Grant Park et le lac Michigan.
– la Crown Fountain, vaste fontaine interactive de Jaume Plensa, une étrange œuvre d’art interactive (en été) faite de 2 tours de verre de 15 mètres à chaque extrémité d’un bassin peu profond, projetant des images vidéo animées par des diodes, montrant des visages, d’un éventail d’un millier de citoyens de Chicago. L’eau circule à travers une sortie de l’écran pour donner l’illusion que l’eau jaillit de leur bouche … en quelque sorte des gargouilles modernes !
– Pavillons Exelon
Les 4 pavillons Exelon utilisent une technologie de pointe pour convertir l’énergie solaire en électricité. Les pavillons nord-ouest et nord-est sont des cubes noirs minimalistes conçus pour compléter le Harris Theatre voisin . Le pavillon nord-ouest abrite le centre d’accueil du Millennium Park , ainsi qu’une zone de visualisation de l’énergie Exelon.
Les 2 pavillons au sud du parc, également conçus par l’architecte Renzo Piano, donnent également accès au garage du parc Millennium.
NB ! Renzo Piano est ce qu’on appelle un « starchitect » : l’un de ces rares, très rares architectes stars dont les bâtiments deviennent immédiatement des icônes. Auteur entre autre du Centre Pompidou de Paris (1977), du Menil Collection à Houston (1987), de l’aéroport international du Kansai sur une île artificielle dans la baie d’Osaka (1994), du Centre culturel Tjibaou sur une presqu’île en périphérie de Nouméa en Nouvelle-Calédonie (1998), de la Maison Hermès à Tokyo, de l’auditorium Parco della Musica à Rome (2002), du musée Paul Klee à Bernes (2005), du New York Times Building a New York (2007), de l’Académie des sciences de Californie à San Francisco (2008), de la tour The Shard (« l’éclat de verre ») de Londres (2013), du Whitney Museum a New York (2015), du Centre culturel de la Fondation Stavros Niarchos à Athènes (2016) et du nouveau palais de justice de Paris (2018). En 2019 c’est le pont détruit de sa ville natale qu’il offre à Genes.
Pavillon – Centre d’accueil
Nichols Bridgeway
Le Nichols Bridgeway, ouvert en 2009, est le pont piétonnier de 625 pieds qui relie le parc au Art Institute of Chicago’s Modern Wing. Immédiatement accessible depuis le Great Lawn au pavillon Jay Pritzker, le pont surplombe le jardin Lurie et traverse la rue Monroe. Il se cambre doucement à une hauteur de 10 mètres, offrant une vue imprenable sur le parc, les toits de la ville et le lac Michigan, à l’approche de l’entrée du 3e étage de l’aile moderne. Le pont Nichols est conçu par Renzo Piano.
Grant Park
Grant Park est le premier espace ouvert de Chicago qui permet aux habitants de Chicago de se détendre l’esprit et l’âme.
Situé à proximité du lac Michigan, c’est l’un des parcs les plus anciens de la ville. Il a débuté dans les années 1830 mais l’exposition universelle de 1893 l’a éclairé faisant de Grant Park un point de repère civique et culturel majeur. De grandes promenades, des pelouses aménagées, de nombreux ponts et fontaines, des installations d’art modernes et trois grandes institutions culturelles historiques pour le public – l’Institut d’art, l’aquarium Shedd et le musée d’histoire naturelle. Les statues de Christophe Colomb, Abraham Lincoln, Ulysses S. Grant et autres fournissent un focus visuel sur divers domaines. Construit en 1927, la fontaine commémorative Clarence Buckingham est un foyer monumental.
Le parc accueille des personnalités célèbres, des événements spéciaux et des festivals et sert de parc de quartier pour les matchs de baseball, le patinage sur glace, le tennis, la marche, le jogging et d’autres divertissements.
Jumeler Grant Park avec la Route 66, principale artère automobile est-ouest, était un choix naturel. Avant l’avènement de la Route 66, le célèbre Pontiac Trail reliait déjà Chicago à Saint-Louis. En 1918, l’Illinois a commencé à paver la route. Au moment où la route 66 est arrivée, tout le sentier du Pontiac était pavé. En 1927, lorsque Louis Armstrong et le groupe d’accompagnement Creole Jazz Band accompagnant le roi Oliver inaugurent l’âge du jazz à Chicago, les panneaux de la Route 66 étaient visibles tout au long du parcours de l’Illinois. Chicago offrait de nombreux services pour accueillir les voyageurs dont le Grant Park.
L’adresse de Grant Park est 337 East Randolph St. Le parc est délimité au nord par la promenade Randolph et la rivière Chicago, à l’est par le lac Michigan, au sud par la promenade McFetridge et à l’ouest par la Michigan Ave. Le parc est ouvert du lundi au vendredi de 9h00 à 22h00 et les samedi et dimanche de 9h00 à 17h00.
Le Magnificent Mile
Le Magnificent Mile est une zone très animée avec des magasins haut de gamme, des boutiques de mode, des hôtels chics et des restaurants impressionnants.
Navy Pier
Navy Pier est une magnifique attraction à multiples facettes construite pour les visiteurs qui s’étend au-dessus de l’eau pendant six pâtés de maisons.
Une jetée militaire pendant les Guerres Mondiales : Ville maritime par excellence, avec un accès direct sur les Grands Lacs, Chicago mise depuis toujours tout sur ses voies navigables. Légitime donc que l’une des grandes initiatives des années 1900 soit la construction d’un port et de jetées.
La construction du Municipal Pier débute avec plus de 20 000 pilotis en bois enfoncés dans le sol marin du Lac Michigan pour soutenir une dalle de béton immense et un bâtiment. Ouverte en 1916, cette grande jetée de plus d’un kilomètre devient un camp d’entraînement militaire. Environ 10 ans après la fin de la guerre, elle devient Navy Pier en hommage aux marins militaires. La Deuxième Guerre Mondiale oblige le ponton à accueillir les militaires et les porte-avions Wolverine et Sable. Environ 60 000 marins et 15 000 pilotes y sont formés, et l’ancre au bout de la jetée, qui appartenait au navire Chicago, leur rend hommage. Dans les années 60, la jetée accueille des expositions et attire les touristes, avant de tomber un peu dans l’oubli. Elle renaît au milieu des années 75, sous l’impulsion du maire de l’époque, Richard Daley.
360 CHICAGO de la tour John Hancock
Il atteint 344 mètres de hauteur (100 étages) et fut dessiné par Bruce Graham. La flèche de l’antenne culmine à 457 mètres de hauteur. Sa construction s’achève en 1969. Le bâtiment abrite des bureaux et des restaurants (dont un au 95e étage), ainsi que des appartements résidentiels.
Le 360 Chicago (anciennement John Hancock Obervatory) offre une vue plus dégagée vers le nord (Old Town). La montée ascenseur est une des plus rapide d’Amérique du Nord. Arrivés en haut, la vue est à couper le souffle. Les vues Nord et Est offrent une vue magnifique sur le Lac, la vue Sud permet d’observer le loop et la vue Ouest permet de réaliser à quel point la banlieue de Chicago est étendue avec la plaine de l’Illinois s’étendant à perte de vue.
Le Skydeck sur la willis tower
Au 103e étage vers le Skydeck pour admirer une vue époustouflante de Chicago.
Le Chicago History Museum
Le Chicago History Museum vous propose une promenade dans l’histoire de Chicago à travers des expositions thématiques fascinantes
Des oeuvres d’art
Le lac Michigan
C’est l’un des Grands Lacs américains. Son nom est indien pour ‘Big Lake’. D’une longueur de 500 km et d’une largeur de 190 km, sa superficie totale est de 57 750 km², faisant du Michigan l’un des 5 plus grands lacs du monde.
dont North Avenue Beach
Chicago Riverwalk
Chicago Riverwalk est un sentier long de 1,25 mille qui sert de frontière récréative à la ville.
Pour manger
Lou Mitchell’s
L’un des premiers arrêts sur Mother Road, il est situé dans le centre-ville ou propose un délicieux repas aux voyageurs empruntant l’Historic Route 66. Visiter cet établissement urbain surpeuplé n’est pas une expérience habituelle. Le vrai point de départ des voyageurs de la Route 66, historiques et contemporains, est plus un lieu qu’un panneau.
Construit en 1949, le Lou Mitchell’s ‘est installé au 565, boulevard West Jackson, à quelques pâtés de maisons à l’ouest du lac Michigan et à l’extrémité est de la route 66.
Le restaurant est niché entre deux bâtiments plus grands, donc l’observer à distance. La vitrine originale est en aluminium et en verre. L’enseigne au néon originale de 1949 s’étend sur toute la longueur du bâtiment et porte fièrement le slogan : «Servir le meilleur café du monde de Lou Mitchell». Mis à part les travaux de modernisation de la cuisine et des salles de bains, l’intérieur du Lou Mitchell n’a pas été sensiblement modifié depuis 1949.
Les cabines ont leurs tables en bois, leurs porte-manteaux et leurs sièges d’origine, bien que les sièges arborent un nouveau revêtement. Les comptoirs à côtés multiples avec tabourets individuels sont d’origine, mais présentent des surfaces stratifiées et des revêtements plus récents. La plupart des panneaux muraux en bois et en formica datent de 1949. Au total, les choix stylistiques faits en 1949 sont futuristes dans les années cinquante.
La combinaison de Chicago et de voyageurs de la région, que l’on trouve habituellement chez Lou Mitchell, souligne l’une des dynamiques historiques les plus importantes de la Route 66. Au milieu du XXe siècle, la Mother Road réunissait des habitants de tous les coins du pays, tandis que habitants et étrangers se pressaient dans d’innombrables dîners, stations-service et terrains de stationnement. Bien sûr, chez Lou Mitchell, le visiteur sera probablement épaule contre épaule car cet endroit populaire est souvent bondé, parfois avec des files d’attente. Pour faciliter l’attente, le personnel distribue à tous ses célèbres beignets, les « milk duds», à trous fraîchement sortis du four et offre gratuitement des Duds au lait à toutes les clientes et enfants, selon une vieille tradition. Une fois à l’intérieur, les convives ont la possibilité de déguster d’excellents plats pour le petit-déjeuner et le déjeuner
En dépit de son cadre métropolitain, Lou Mitchell partage une caractéristique commune avec des centaines d’établissements commerciaux de petites villes qui exercent leur activité le long de la route mère : c’est une entreprise familiale. Le fondateur, William Mitchell, dont le restaurant original se trouvait de l’autre côté de la rue, côté nord de Jackson Boulevard, a nommé sa jeune entreprise fondée en 1923, du nom de son fils Lou. Lou a finalement pris en charge les opérations et a conduit le restaurant jusqu’en 1992, et il a vendu le restaurant à sa nièce, Katherine Thanas. Il reste dans la famille Thanas aujourd’hui. Lou Mitchell’s a été inscrit au registre national des lieux historiques en mai 2006.
Le restaurant Lou Mitchell est situé dans le quartier de Loop à Chicago, au 565 W. Jackson Blvd., Chicago, Il. Il est ouvert du lundi au samedi de 5h30 à 15h00 et le dimanche de 7h00 à 15h00 pour le petit-déjeuner et le déjeuner. (site Web du restaurant et boulangerie Lou Mitchell) Attention, la rue est en sens unique et s’attrape par l’express way.
La pizza de Chicago (ou encore Chicago-style pizza et Deep-dish pizza)
Ne quittez pas Chicago sans avoir dévoré une deep dish pizza ou Stuffed Pizza. Cette pizza, bien loin de sa cousine italienne, est cuite dans un moule profond et se compose d’une croûte bien épaisse. La garniture de base est le fromage (et accessoirement la sauce tomate!). Vous pouvez y ajouter ensuite les ingrédients de votre choix. Elle est servie sur un assiette accompagné d’une pelle à tarte. La première part est coupée devant vous par le serveur. D’un geste simple, il vous présente cette part haute de 4 cm d’où s’écoule le fromage. Une fois mangée, c’est à vous de vous resservir. Dernière petite chose, une Stuffed Pizza est faite plutôt pour deux voire trois personnes, donc ne pas faire ce copieux repas le soir !
- La Pizzeria Uno a inventé la Deep-dish Pizza devenue un classique de la gastronomie américaine. Cuite dans un moule à tarte, la pâte est précuite et généreusement garnie, jusqu’aux extrémités du moule de sauce tomate, saucisses, oignons, poivrons, et d’une tonne de fromage fondu. L’occasion de goûter quelques spécialités italo-américianes de charcuteries.
- Original Gino’s East : 162 E Superior St. À deux pas de Magnificient Mile, l’un des temples de la deep dish pizza. Dans une atmosphère animée, murs en briques, balustrades et banquettes en bois sont recouverts de graffitis ! Il faut une préparation de 45 minutes environ pour avoir cette pizza
- Rendez-vous à The Art of Pizza, une institution grâce à la sauce unique bien épaisse aux tomates et aux herbes.
- Pour ceux qui les aiment avec beaucoup de mozzarella, alors essayez les pizzas de Giordano’s, les restaurants sont nombreux dans la ville. Giordano’s Pizzeria (130 E Randolph St).
Marre de la pizza ?
- Alors goûtez aux hamburgers du restaurant de Brendan Sodikoff Au Cheval et surtout n’oubliez pas d’ajouter du bacon bien poivré.
- Smith & Wollensky au 318 North State Street est l’un des meilleurs steakhouse de Chicago, au pied du Marina City (ces 2 tours surnommées les « épis de maïs »), sur les berges de la Chicago River. Savoureux burgers, produits de la mer et belle carte des vins.
Mangez un vrai Chicago Hot Dog, une institution ! Le Chicago Dog est composé de Moutarde, de Relish, d’un long cornichon sur toute la longueur du hot dog, de la tomate, d’oignon coupé en dés, du sel de céleri et des Sport Peppers, une espèce de piment qu’on ne trouve presque que dans la région de Chicago ! Il ne doit en principe jamais se déguster avec du ketchup.
Le Portillo, le vrai
En 1963, Dick Portillo a ouvert The Dog House (100 W Ontario St) pour confectionner les célèbres sandwiches à la viande italienne… dans une petite remorque. De nos jours, les Portillos connaissent des millions d’amateurs, qui sont prêts à faire la queue longtemps dans les 38 emplacements en Illinois, Indiana, Arizona, Californie, Floride, dans le Wisconsin … De nombreuses stars américaines comme Vince Vaughn, Jim Belucci, Melissa McCarthy, ou encore Billy Zane (le méchant dans Titanic) sont fans du Portillo’s !
Le jibarito
Prononcez “HI-BA-RI-TO”…, délicieux petit sandwichperfectionné par Juan Figueroa avec des bananes plantains croustillantes comme du pain, plusieurs viandes (porc, steak ou poulet), de la mayo à l’ail, du fromage, de la laitue et des tomates. Le restaurant Borinquen (celui de Figueroa) a été le premier à servir le jibarito mais d’autres restaurants porto-ricains et cubains lui ont emboîté le pas.
Chicken Vesuvio
Pas ce plat en dehors de Chicago. Un cuisinier italien inspiré par le volcan Vesuvio a créé le plat à Chicago après la Seconde Guerre mondiale. Le poulet Vesuvio consiste à faire sauter demi-poulet ou une poitrine désossée dans une poêle avec des herbes, de l’ail et du vin blanc. Il est servi avec des pommes de terre en quartiers et des petits pois. Le Vesuvio du restaurant italien Harry Caray a été déclaré le meilleur de la ville (33 W Kinzie St)
Maxwell Street Polish
Témoin de l’importante population polonaise de Chicago, le Maxwell Street Polish est une variante du hot dog composée d’une saucisse polonaise grillée ou frite garnie d’oignons grillés et de moutarde jaune et, en option, de poivrons verts entiers marinés et servis sur un pain. Le sandwich tire ses origines du marché de Maxwell Street. Chez Jim’s Original (1250 S Union Ave)
La bière verte
Cette bière APA, bien typique de Chicago et fabriquée par la compagnie Goose Island est jaune miel et tire son nom du fait que sa production respecte un maximum l’environnement. Elle est désormais commercialisée dans d’autres états américains.
Le métro
Pour satisfaire ma curiosité
Les escaliers de secours.
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